Du haut d'une falaise.

La falaise était bien moins facile à escalader qu'il n'y paraissait... après tout la craie n'étais pas la matière idéale pour ce faire... Mais néanmoins, Gelmidrim avait repéré des nids abandonnés par leurs parents, fruit d'une observation de quelques jours... Ce qui voulait dire que les oeufs ne serait jamais arrivés à éclosion et que si'l était le premier il les aurait avant d'autres prédateurs... et ainsi cela ferait un omelette somptueuse!!!
quelques mètres encore... heureuesment qu'il avait dans son sang les gènes des montagnards!

Puis il arraiva enfin à la corniche, posa une main... une deuxième... haussa son corps en poussant sur les jambes...

Et se retrouva face à une paire de bottes de très belle factures!!!
Ce qui eut pour immédiat effet de lui faire perdre prise, ne fut il habitué à ne pas s'encorder qu'il serait tombé!

oui mais voilà maintenant il pendait lamentablement 5 mètres en contrebas et tout était à refaire!...

Il n'en perdit pas pour autant contenantce, se mit à sourrire intérieurement de cette infortune pour le moins comique...

°°si mes élèves de l'équerre me voyaient!°°

Puis se raclant la gorge il essaya de parler d'une voix claire et agréable.

-OHEEEEE!!!!!! S'IL VOUS PLAIT????????? VOUS POURRIEZ M'AIDER??? VOUS M'AVEZ SURPRIS, JE RAMASSAIS DES OEUFS SUR LES FALAISES ET JE NE M'ATTENDAIS PAS A VOIR QUELQU'UN ICI... S'IL VOUS PLAIT????????

A cet instant, Valten arriva lui aussi en haut de la falaise, hors d'haleine, les mains en sang après s'être éccorché lui aussi dans les épines, le visage ruiselant de larme et de pluie, la pluie qui continuait toujours de tomber, toujours plus fort, leur cinglant le visage.

-NOOON ne faite pas ça ! Mon cher ami, vous ne pouvez pas, cet affront peut être facilement lavé, nous pouvons faire rassembler un cour martial qui vous disculpera aisaiment. REvenez vers moi je vous en pris.

La voix de son cousin eu sur lui l'effet d'un electrochoc, il revinnt, pour ainsi dire, à la vie, sans quiter cet air terrifiant, il se tourna et regardant son cousin dans les yeux, il dit d'une voix sourde:

-Je ne puis revenir en arriére, tu Jolinar sursauta,par leur éducation, il ne s'étaient jamais tutoyés, le sais bien, j'ai commis une gorssiére erreur. Face à tous ces gueux, j'ai cru devoir faire un coup d'éclat pour les soumettres, j'aurais très bien pu juste capturer cette créature et l'envoyer finir sa vie aux cachots mais j'ai voulut frapper les esprit, ce fus une grossiére erreur, une de plus. Je ne puis supporter cet affront, mon cher cousin, toi que j'ai aimé, toute ma vie, je te fais mes adieux.

Puis il se retourne et semble prendre son impulsion

Valten, perdant tout à fait son aplomb et son calme ,se jeta sur son cousin, le propulsant au sol avant que celui çi ne saute.

-Jamais, jamais tu entends je ne te laisserai faire une telle chose, je ne te survivrais point.Reprent toi, qu'en as tu à faire au fond de ton honneur, ta vie est plus importante, pense à mon frére, pense a notre peuple. JE t'en supplie cesse ceci, oublie cet affront.

Toput en criant ces paroles, ils roulaient sur le sol, se debattant de toute leur energie, la boue tachait leur parures royales, la pluie continuait son oeuvre. Mais Ourien avait toujours était le plus fort des deux, il finit par se liberer de l'étreinte de son cousin.

Cette fois, Ourien pleurait pour de bon, jamais les larmes n'avaient inondés ce beau visage, s'il n'avait été la tempéte qui les confondaient et les envoyés sans ordre, elles n'eurent, à coup sur, jamais pu trouver le chemin qu'elles devaient emprunter.
Il se leva prestemant, regarda une derniére fois son cousin étendue sur le sol, taché de boue, hurlant son nom, et murmura en le regardant:

-Adieu mon cousin, je t'aimais.

Puis prenant son envol, il sauta dans le vide, on entendit un dernier hurlement dechirant de Valten.

Gelmidrim avait envoyé milie pour regarder ce qui s'y passait et par le biais d'une petite dance celle-ci lui transemttait ce qu'elle voyait et entendait...
Alors Il fit intervenir sa magie des artisants nains, il était grand maitre dans cet art après tout...
Pendu à sa corde, il en sortit une autre qui bien vite se transforma en filet...
L'ancrer magiquement à la paroi ne prit qu'un claquement de doigts...
Il avait vu juste, l'elfe sautait...
Il se dépecha de fourrer le nid dans sa veste, en le protégeant puis tendis la corde qui eut pour effet de déployer le filet...

l'elfe arriva en plein milieu dudit filet, à hauteur de Gelmidrim...


-Et bien mon ami, il semble que vous aussi vous vouliez explorer la paroi?
Non aller, plus sérieusement, rendez vous compte, vous alliez vous priver de toute vie à venir? Qu'est-ce qui peut valoir telle décision?
Je sais vous aller me dire que ce la ne me regarde pas que c'est une histoire privée.. je comprends bien mais venez avec moi remontons, je vais vous montrer qu'il y a des choses simples et merveilleuses pour remonter le moral. Et puis ensuite si je peux vous aider dans votre problème alors vous aurez mon entière coopération... parole de grand mestre de l'equerre.
OOhh pardon, je me nomme Gelmidrim! et vous?

Ourien ne pouvais rien repondre au nain, il était inconscient dans le filet. Valten une fois, Ourien tombé, accourue au bord de la falaise et compris bien vite la situation, des larmes coulaient toujours, mélés à la pluie, sur son visage, mais celles ci n'étaient plus que de joie.

-Ah maitre nain, jamais je ne fus plus heureux de voir l'un des votres ! JE vous suis redevable pour l'éternité qu'il me reste à vivre

Puis se rendant compte de l'inconfortable position dans laquelle, les deux hommes se trouvaient,

- Je vais vous aider à remonter jusqu'ici, envoyé moi le bout de votre corde que je puisse essayer de vous tirer.

Gelmidrim se mit à sourrire malgré lui... Puis il reprit contenance.

-Là! sur votre droite... oui.. un peu plus, voilà! Vous l'avez! Je l'avais nouée ici parce que je savais qu'au moins s'il m'arivait problème elle serait solidement amarrée.

L'ascenssion ne prit pas bien longtemps, et une fois arrivé en haut de nouveau, grâce à l'aide de Valten, il déccrocha de sa ceinture le deuxième bout de corde et tira dessus.
Sa force même si elle était moindre que nombreux de ses congénères n'en restait pas moins prodigieuse comme ceux de sa race.
Et le filet et son contenu arrivèrent bientôt de nouveau sur le sol ferme.

Après s'être essuyé le front avec un chiffon et caressé quelquechose d'imaginaire en le regardant, il se tourna vers Valten.
Son regard était tout simplement calme et joyeux, respirant la bonté et la joie de vivre... bref pas celui d'un nain! Sa voix bien que grave n'avait presque aucun acent et était agréable à entendre, pour un nain toujours...

-Et bien mon bon seigneur elfe! Quelle mouche à donc piquée votre ami pour qu'ainsi il ne veuille plus profiter de ce monde merveilleux? Attendez, je vais l'étendre un peu et lui redonner des forces...

°°Et un peu de joie, s'il le veut...°°

Il défit en très peu de temps le filet, qui presque aussi sec redevint une simple corde....

Puis se tournant vers son épaule, il la regarda et lui sourrit...
Un petit être d'à peine 20 cm de haut et tout doré, aux allures féminine mais san visage se mit à sautiller et danser gracieusement le long de son bras puis sur le corps d'Ouriën, pirouettant sur tout son crops et semant derrière elle une poussière scintillante lumineuse... finallement elle sembla embrasser l'elfe sur le front et remonta en disparaissant progressivement sur l'épaule de Gelmidrim... Qui de nouveau sourrit tendrement...

-Je vous présente Milie, ma petite fée, ou mamuse selon... elle a l'air de bien vous aimer puisqu'elle s'est rendue visible... elle est pleine d'amour mais très timide... Enfin! voyons donc si notre seigneur acceptera de boire un peu de cette liqueur de menthe pour le réveiler... J'y ai ajouté quelques épices pour lui donner meilleur gout et l'adoucir...

Puis se faisant, il glissa quelques goutes du liquide dans la bouche d'Ourien, reboucha sa fiole se recula et attendit... Se bourrant une pipe odorante au passage... puis ayant tiré quelques bouffées dessus... regarda Valten

-Et bien maintenant il ne reste plus qu'a attendre qu'il se réveille... ensuite fonction de son état nous verrons à éventuellement le porter pour le ramener... Des émotions pareiles ça vous vide un homme de son énergie d'un trait! Mais au fait je suis d'une horrible impolitesse!
Mestre Gelmidrim, grand mestre à l'ordre de l'Equerre, la confrérie des arts nains. A qui ais-je l'honneur?

Valten était tellement soulagé que son cousin soit sauvé, qu'il en oublia l'avenir incertain qui se dressait devant ses pas.

-Valten conseillé du Roy Andromis. Et voici mon cousin, Ourien, son honneur n'a malheuresement pas supporté la disgrace du Roy, il vient d'être suspendut de son poste de dirigeant de la millice. Dès que vous jugerez son état suffisant nous le transporterons a notre campement, celui des elfes marins, là je ferais mander un medecin. Je ne sais pas comment vous remercier monsieur, vous êtes à n'en pas manquer un envoyé des dieux. Mon peuple saura vous remercier pour avoir sauvé son héros.

A ces mots, Gelmidrim regarda alentours, y vit l'orée de la foret et l'indiqua en sourriant à Valten... Il s'y rendit et quelques instants plus tard ressortait du bois avec de grands bouts de bois quelques breindilles et des feuilles...
il revint près des deux elfes, sembla sortir quelques instruments bizarre de sa ceinture pleine de poches et parla ou plutot murmura dans une langue totalement incompréhensible mais pourtant si harmonieuse que les branches semblaient bruisser , se tordre, se plier et se placer de concert aux paroles...
A u bout de vingt bonnes minutes, devant eux se trouvait une civière avec une roue devant, comme une grande brouette, comportant un matelas de mousses et feuilles...
le reste ne fut qu'un jeu d'enfant, ils placèrent délicatement sieur Ourien sur la dite brouette et enfin avec ce sourrire toujours aussi large Gelmidrim s'adressa à Valten.

-Allons mon bon ami, menez nous au campement, votre héros n'a juste plus de jus du tout, autant l'emmener où il se reposera.
Vous savez on a toujours des hauts et des bas dans la vie, c'est ce qui fait que l'on devient sage...
Qui sait si votre, enfinn pardon, notre roy n'a pas agi en connaissance de cause pour en faire une épreuve ou un truc du genre?
Aller Hop! en roulez carosse!

Mestre Gelmidrim n'allait pas à l'allure d'un elfe, c'est sur! mais toutefois son pas était constant et il ne semblait pas trop fatiguer par ce biais, en tout cas il semblait réellement intéressé par ses nouveaux contacts, posants des questions sur eux, ce qu'ils faisaient, a fonction de la milice, sur le roy, l'archipel, mais toujours cela se terminait sur des question concernant les gouts culinaires, l'artisanat, l'architecture et ce genres de choses...
Somme toute, c'était un agréable compagnon qui permettait au temps de passer moins vite pendant ce chemin, et au fur et à mesure, sa voix avait quelque chose de confortant qui apaisait...
Son éternelle bonne humeur,sa joie et sa bonté simple étaient communicatives...
Plusieurs fois, ils stoppèrent quand Ouiên remuait un peu trop,e toujours il s'approchait de lui calmement en le regardant comme manternellement, lui remettant les bras et jambes en place, attendant qu'ilse calme de nouveau et repartant...

-Ahh au fait, pour ce qui est du médecin, laissez donc tomber, un bon lit douillet, voilà la seule médecine dont il aura besoin, j'ai veillé à ce que le reste ne soit pas un handicap pour le trajet...

La compagnie de ce nain plaisait on ne peut plus à Valten, en partit grâce à la reconaissance qu'il éprouvait pour lui. Mais meêm en dehors de cela c'était un être à la discution fort sympathique, ne manquant pas de curiosité et même plutôt cultivé.
Tout en veillant sur Ourien, ils finirent par déboucher à une grande plage sur laquelle se tenait un grand camp de tentes blanches, à côtés un quai avait été construit et 4 superbes navires blancs y étaient ammarés. La pluie venait de cesser de tomber et les enfants des elfes marins étaient sortis jouer avec les grands oiseaux blancs associés à ce peuple. Ils virent venir de loin Valten, qu'ils reconurent de loin et accoururent vers lui, curieux de l'étrange convoie qui l'accompagnait.
Un enfant a qui, s'il avait été humains, on aurait donné 10ans, vétue comme un prince, assurement le fils d'un chef de clan, aggripa la manche de Valten et lui demanda:

-Seigneur Valten, est ce que le Grand MArechal est mort ?

-N'ai crainte Filrien, grâce au maitre Gelmidrim, il est hors de danger. Vous devez le traiter avec egarts, il est ici chez lui et soyez bon avec lui.

Quelqu'un murmurèrent, les préjugés sur les nains étaient fortement ancrés dans les mentalités, mais ces enfants étaient d'un naturel bon et faisaient confiance à Valten. QUelqu'un allèrent vers le nain et le taquinèrent comme ils aiment tant le faire. Une fillette fit même monter son bel oiseau sur la tête de celui-ci.
Un autre garçonet vétu d'un simple tunique blanche dit encore à Valten:

-Sieur, qu'est-il arrivé à vos vêtements, ils sont tous déchirés, et pleins de boue.

-Oh, ce n'est rien, mais cour plutôt vite au campement prévenir Cirdan, dit lui de venir vite à la tente du Sieur Ourien, et profite en pour demandez à quelq'un de faire chauffer celle-ci.

Mestre Gelmidrim se prit au jeu des enfants...
Il fit alors moults petits tours magiques pour les émerveiller, des leurs éclatantes et scintillantes entourerent l'oiseau à son passage, les cheveux d'une petite fille se teintèrent de lueurs dorées changeante pendant qu'il battait la mesure avec ses mains...
Puis il fit des navires et des animaux des bouffées de fumée de sa pipe...
Inévitablement tout ceci se finit par une distribution de sucreries qu'aucun parent décent ne permettrai...
Finallement, Gelmidrim se releva tout sourrire, heureux d'avoir fait plaisir à ces enfants et regarda Valten...

-Au moins cette valeur ne change pas... Tous les enfants se ressemblent... on aurait beaucoup à apprendre d'eux si on les observait...
Bon aller, indiquez moi la tente de notre sauteur de falaise qu'on le couche!

Ceci fait ils ressortirent de la tente, et Gelmidrim laissa la brouette à l'entrée, puis devisant calmement avec Valten il sembla se diriger vers les navires...

-Dites mon cher en attendant sieur Cirdan, avez vous quelques besoin d'artisanat pour vos anvire ou votre campement?

Il savaient laissé Ourien seul en attendant l'arrivée de Cirdan, ils attendaient patiement au niveau de l'entrée de la tente.

-Oh vous savez mon cher, je ne vis pas ici, je loge au palais, au plus près du Roy, je ne reviens ici qu'occasionelement pour participer aux conseils où honorer des invitations. Ainsi il me semble que votre question trouvera plus de reponses auprès de mon frére.

A ce moments ils entendirent un leger bruit dans la tente, ils s'élancèrent dans celle-çi. A l'interieur Ourien venait de se reveiller, il tentait de se dresser sur son sean.

-Mon Ami, quel joie de vous revoir éveillé, mais je pense que vous devriez rester allongés, le temps que vous vous futes totalement rétablis. Cirdan arrive, tout se passera bien désormais, n'ayez craintes.

On entendit alors des gens s'approcher, cirdan venait d'entrer dans la tente, Jolinar était avec lui.

Cirdan avait une mine très inquiéte, l'enfant venue le quérir, alors qu'il conversait avec son fils dans sa tante, lui avait dit qu'Ourien était sans vie sur une drole de civiére et que Valten était aussi dans un piteux état. Une fois entrés dans la tante, Valten vint auprès d'eux et leur contat rapidement l'affaire avant qu'ils ne reviennent tous vers Ourien, toujours alité, l'air vide mais néenmois content de se retrouver au milieu de sa famille ainsi que de son sauveur.
Cirdan, lui prenant la main, dit de sa douce voix:

-Mon bienaimé cousin, je comprend votre désespoir et votre colére contre cette injustice qui vous ai faite. Mais vous devez, pour nous si ce n'est pour vous, me promettre de rester ici aussi longtemps que votre santé le reclamera et de ne point penser à vos malheurs, il sera un temps où nous pourrons les résoudre, mais pour le moment, votre santé doit avoir la priorité de nos préocupation.

Puis laissant Jolinar s'encquerir de la santé d'Ourien, avec une réel et sincére inquiétude, ce qui était remarquable chez lui, Cirdan se tourna vers Gelmidrim et dit encore:

-Mestre, vous avez sauvé le plus héros de ce peuple, nous vous sommes tous redevables et sachez que vous êtes désormais un invité d'honneur du peuple des elfes marins, et si quelque besoin se fait resentir de votre cotés, sachez que nous ferons tout pour le combler.

-Comme vous y allez fort, mon cher roi...
Il me semble pour l'instant que je n'ai fait que ce que j'aurai fait envers tout le monde de cet archipel...
Donner un petit coup de pouce au destin... Bon c'est vrai que j'étais venu...OOOOOHHHhhhhhhh nooonnnn...............

A ce moment, Mestre Gelmidrim ouvrit son épais manteau de velour pour en ressortir un tas de brindille de jaune et de blanc d'oeuf cru... Il le saisit, le montra d'un air déçu, fit la moue, l'agita devant le visage de Cirdan et des enfants qui étaient autour, puis se regarda le torse, sa chemise, d'une soie délicate en était maculée... Une sincère tristesse prit son visage en le regardant, puis il releva le visage, son regard se mit de nouveau à pétiller puis un large sourrire fendit son regard, très rapidement accompagné d'un éclat de rire communnicatif, prit en total défaut d'élégance face à un roi!!! rien que ça!!!!! ça avait quelque chose de comique qui le fit rire au larmes...

-Aaaahhh, et bien mon roi, si on m'avais dit qu'une récolte d'oeufs me ferait tant d'aventures et tant rire!!! Bon et bien je crois que mon omelette au oeufs de fous et aux airelles est partie en brindilles....

Et Mestre Gelmidrim se remit à rire... une main sur le ventre, l'autre se tapant un genou...

Toutes la tente se pris de rire avec le nain. On avait beau arguer sur la pseudo rivalité elfes/nains, dans ces moments, on voyait bien qu'il n'en était rien.

tandis que Valten retournait silencieusement au chevet d'Ourien et que Jolinar sortait rassurer le peuple rassemblé devant la tente qui retourna ensuite dans les leurs en discutant à voix basse de ces événement, Cirdan ajouta

-He bien Mestre, si votre diner est gaché, alors permettez moi de vous inviter ce soir à notre dîner en famille.

Il partit alors lui aussi au chevet d'Ourien.

-Mon cousin bien aimé, je comprend votre geste, et vous l'excuse en mon nom de Roi. Je sais votre sens de l'honneur et la grandeur de vos valeurs. Je conais votre conduite droite et inflexible. C'est pourquoi je sais, que cette histoire que nous à conter Valten n'est qu'une infamme erreure judiciaire, peut être même un complot contre vous. Et sachez que si ce complot est contre vous, il touche tout l'honneur de notre famille, et aussi celui de notre peuple. Nous somme tous touchés par cette histoire, c'est pourquoi je vous jure de vous faire retablir dans vos fonctions au plus vite. J'ai de bon espoir de pouvoir influencer aurpès et d'ajouter à ma voix des soutients non négligeables il dit la fin de cette phrase avec un leger mystére dans la voix. Et si cela ne suffit pas, nous aurons recours à la justice, à un vrai tribunal, qui ne pourra que vous donner raison.

Ourien était encore une fois troublé. Son sens irréprochable de l'honneur lui aurait par le passé soufflé de ne pas se laisser faire par ce leger contretemps du destin, qu'il était baffoué et qu'il devait payer pour son erreur. Mais ce sens de l'honneur inflexible, il s'était, depusi l'arrivée sur l'archipel disons le, non pas dissipé, mais au moins était-il devenue moins sacré dans son esprit.

C'est pourquoi les paroles de son cousin le troublait. Ourien savait aussi bien que Cirdan qu'il avait eu raison de tuer ce loup garrou, il savait être dans ses droits et pouvoir y revenir au plus tôt. Mais pour çela il devait en avoir l'envie, lui même, il devait en formuler le voeux.

Pour qui ? Pour quoi devait-il continuer cette vie ? Sa famille le soutenait, ses nouvelles recrues il ne le savait guére. Et c'est dans ce grand silence dans la tente qu'entendant Jolinar reconforter le peuple des elfes marins, rassemblé devant l'entrée de celle çi, qu'il prit conscience qu'il avait dérriére lui toute un peuple, alors il se dit que pour tout cela, il devait continuer sa vie, et représenter la grandeur des elfes marins dnas la millice et ailleur.
Et se tournant vers Cirdan et Valten:

-JE m'excuse mes fréres, j'ai voulu lachement vous abandonner. VOus, Valten, malgrès votre amour j'ai fait la bétise de me croire seul au monde, je m'en excuse et vous promet de ne plus me comporter ainsi. Quand à vous, mon bon Roi, j'accepte vos propositions et vous jure de faire que la grandeur de notre peuple soit loué par tous les autres réunis.

Se tournant vers le nain, il lui adressa alors ces paroles:

-Vous, en un autre temps je vous aurez bien achevé pour vous être mélé de mes affaires. Mais je crois au destin, et je sais que si vous étiez là pour m'empécher de mourir, c'est bien qu'il y avait une raison profonde. Alors je suppose devoir vous remercier.

-La volonté que vous avez de vouloir vous ressaisir répond déjà à cette question je pense sieur... Pour ce qui est de savoir pourquoi je fut à cet endroit, seules les muses pourront le dire...

Gelmidrim fit alors un sourrire, montra son torse toujours taché, avec son pouce...

-Et puis, après tout, cela m'aurrait privé d'un sacré fou rire tout à l'heure...