Le soleil se couche et le vent tombe. Tout est immobile et silencieux à part les vagues qui viennent lécher la rive et le doux bruissement des feuilles des arbres.
Les heures s'écoule dans l'inertie de la nuit, la nature dort. Mais un observateur à l'oeil fin aurait remarquer une sillouette qui se découpe sur le bleu marine du ciel.
Une sillouette élancée, immobile et silencieuse elle aussi; la tête dans les étoiles et un regard vide fixé sur la Lune.
Après un moment elle baisse la tête et regarde en tous sens comme si elle cherchait quelque chose, puis semblant avoir trouvé et s'approche de l'ombre d'un rocher.
Alors on entend des mots dans une langue étrange; des mots durs où l'on sent une puissance cachée.
"Daraag myn glada!
Vago tulin tis ina. Atul’y mehi arn man tefa pelan’y!"
Puis la silouette se retourne et s'en va vers la ville.