Vafine était heureuse de quitter enfin la ville. La forêt était calme et dans sa Nuit éternelle Vafine perçu que le soleil s’était couché.
Les Etoiles brillaient, oui … elle n’avait pas besoins de le voir pour le savoir.
On dit que la Nuit est silencieuse, c’est faut ! La Nuit est simplement plus discrète que le jour.
On entendait le dous murmure du vent dans les feuilles, le volettement des chauve-souris et au loin la mer.
Les fleurs nocturnes s’étaient ouvertes parfumant l’air d’une douce odeur sucrée.
Vafine s’approcha d’une fleur et s’assit à côté, elle ne pouvait pas la voir, mais lentement elle approcha sa main. A son mouvement une petite chauve-souris craintive pris son envole. Vafine retira sa main et après avoir attendu un peu la posa délicatement sur la fleur. Elle était douce au toucher. Un contacte aussi agréable que son odeur.
Vafine Raini attendit un moment assise, seule sous les étoiles. Après avoir assez attendu elle se releva. La Lune allait se lever… elle ne viendrait plus.
Le cœur lourd elle s’enfonça encore dans la forêt et arriva dans une petite clairière ; d’ici elle pourrait voir la Lune se lever. Elle leva la tête et vit les étoiles. Toujours aussi belle. Des petits joyaux accroché dans la Nuit sans fin. Bientôt la perle des cieux allait rejoindre tous les diamants du ciel.
Avec ravissement Vafine regarda la Lune se lever, ronde, sans tâche, immaculée.
Alors Vafine s’assit et réfléchit à sa première journée sur l’archipel. Elle avait croisé des elfes et des élémentaires.
Des elfes … bien sûr ! Il y en avait partout. Et tous les mêmes.
Tous allaient maintenant la haïr. Il s’opposeraient de toutes manières à elle ; comme cela les choses étaient claires des le départ. Les elfes ne viendraient pas l’embêter.
Au fur et à mesure que les heures passaient, Vafine repensait à sa vie passée : à ce qu’elle avait fait et ce qu’elle n’avait pas fait, à ce que les autre avait fait, ceux qu’elle avait suivi et ceux qu’ils l’avaient abandonnée.
La Nuit était calme, l’on entendait simplement les craquement des troncs et le bruissement des feuilles. Le vent murmurait une triste complainte et au loin on entendait la mer.
Un peu plus près on entendait des pleurs des pleurs qui se fondaient dans la Nuit, des regrets et des peines.